Même s’il m’est impossible d’être aussi cruel avec les femmes, j’ai réussi à m’en faire une fois de plus. Je viens de vous parler d’un mec que j’allais voir ; c’était ma dernière chance. Il était beau, éduqué, riche et très attentionné. J’avais l’impression d’avoir rencontré le prince charmant. Cependant, le prince a été rapidement capturé.
Nous nous sommes rencontrés pour la première fois chez une amie proche qui m’avait prévenue que cet homme était très instable, mais comme vous le savez, l’amour peut tout arranger. Notre histoire et mon chagrin d’amour, que je crois plus vrai que nature, m’amènent à dire que le chagrin d’amour que j’ai vécu n’était pas aussi grave que je l’avais espéré.
Deux ou trois amies m’ont prévenu que mon enfant verrait une autre grand-mère en même temps que moi, mais je ne les ai pas crues car j’ai vu qu’il était toujours très attentif à mes moindres demandes et j’ai pensé que mes amies étaient simplement jalouses.
Il ne faut pas croire les apparences
Mais le jour où, à l’improviste, je suis allée chercher mon amant après qu’il ait quitté le travail, j’ai réalisé la vérité dans toute sa plénitude. Nous étions deux à l’attendre, et je n’ai pas pesé de tout mon poids sur cette petite fille. Je n’ai rien dit ; au contraire, j’ai laissé ma haine s’accumuler au fond de moi alors que je souhaitais être soulagée. Je m’attendais à recevoir le coup de foudre qui n’était pas encore là.
Les tressaillements d’un coup de feu
Une douleur incroyable, une brûlure merveilleuse… Peu importe qui et quand il frappe, le « bonheur à l’état pur » qu’est le coup de foudre frappe fréquemment le moins patient. Son risque premier est de faire croire encore plus fort au mirage de l’entente parfaite.
Un autre est déifié dans le coup de feu
Le coup de grâce est un amour global qui rétablit l’existence même des cibles qu’il frappe. Ils ne suivent plus les étapes typiques de la connaissance et du développement d’une relation intime car ils sont comblés. Cette situation est typique du début d’une relation.
L’erreur coûteuse
Les personnes prises dans une relation amoureuse toxique sont prêtes à faire n’importe quoi pour s’en sortir – quitter leur conjoint ou partenaire, leurs enfants, leur emploi, tout. L’attente incite à une plus grande prudence et à une meilleure compréhension de l’évolution d’une crise avant de prendre tout de suite des décisions radicales. Une deuxième rencontre s’impose. Alain Delourme reconnaît que si une crise résulte inévitablement d’un coup de foudre, elle n’est pas toujours fatale.
Aussi, nombre de belles et longues histoires d’amour commencent de cette manière. Leur cohérence tient au fait qu’elles s’accompagnent toujours de l’effort de distanciation nécessaire à chaque rencontre, et encore plus lorsqu’il s’agit d’un coup de feu. Après avoir scruté l’image du partenaire, il faut pouvoir se connecter à une autre personne, ou au vrai vous. Ce n’est qu’alors qu’un couple marié peut commencer sa vie commune. À condition toutefois que chacun aborde sa propre question : pourquoi cette explosion ?
Pourquoi l’un d’eux prend-il autant de place ?
En outre, quelques questions générales qui s’appliquent à toute rencontre amoureuse. Inconsciemment, la personne que nous aimons a été placée dans le rôle de la chose que nous avons peur de perdre. Elsa Cayat souligne qu’au moment de la vérité, cette peur se manifeste aussi comme un désir car un amour fort est trop lourd à porter. L’étape suivante est donc une deuxième rencontre avec le même partenaire.
Les rabbins mariés reprennent leurs fonctions
De plus en plus de jeunes juifs religieux consultent leur rabbin pour trouver leur âme sœur grâce au retour de l’orthodoxie, plutôt que d’attendre un coup de foudre fictif. Leur règle de vie interdisant toute relation sexuelle, ils préfèrent faire revivre cette vieille coutume que leurs parents ont peut-être un peu oubliée.
Le processus ne laisse aucune place au hasard ; le rabbin propose des rencontres planifiées en tenant compte des intérêts et des désirs de chacun ainsi que du niveau social et intellectuel des familles. Cinq rencontres de cinq heures chacune sont ensuite programmées dans un cadre public entre les deux parties. Le refus est toujours une option, bien que la majorité de ces couples formés échangent rapidement leurs engagements.
La troisième jeune femme que mon fils a refusée était la bonne, raconte Annie Ammar. Trois mois après leur première rencontre, ils se sont mariés et constituent un couple modèle. Ils sont extrêmement amoureux, ont trois enfants, et nos relations avec la belle famille sont exceptionnelles. »